Après avoir fait danser NAO, un robot en 2013, Blanca Li a choisi une virtuose pour sa nouvelle création, l’Etoile du Bolchoï, Maria Alexandrova. Blanca et Maria sont à la fois déesses et démones dans un spectacle endiablé et envoutant qui puise ses influences dans la mythologie grecque.
Blanca Li, c’est le feu de l’Andalousie. Maria Alexandrova, c’est la glace de la tradition du Ballet du Bolchoï. Deux tempéraments différents et complémentaires, deux parcours qui se rejoignent dans ce ballet enflammé, ode à la féminité. Les danseuses sont les deux faces d’un même personnage, tantôt déesses, tantôt démones, elles passent du noir au blanc. Elles ne font qu’une. On oublie leur différence d’âge. On ne sait plus qui est qui.
Ce spectacle est envoutant, on en sort littéralement hypnotisé. Blanca Li est tour à tour déesse gitane, déesse florale enveloppée dans une robe rouge sang magnifique. Maria Alexandrova, Etoile du Bolchoï depuis 2004 est incroyable lorsqu’elle exécute une sorte de Moonwalk sur ses pointes. C’est totalement renversant.
La vidéo enlace les danseuses d’images impressionnantes. Des serpents viennent les lécher. Un nuage de pixels annonce le chaos. Les longs cheveux de Blanca et de Maria s’accrochent et se décrochent dans un tableau final aux forces tribales totalement électrisant et magnétique.
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
Blanca Li direction artistique
Blanca Li, Maria Alexandrova chorégraphie et danse
Tao Gutierrez musique
Pierre Attrait décors
Charles Carcopino vidéo lumières
Durée: 1h20Théâtre des Champs-Elysées
Du 22 décembre 2015 au 3 janvier 2016
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