Notre top 5 des plus grands moments de la cérémonie des Molières

Ce soir, à Paris salle Pleyel, se tiendra la 30^e cérémonie des Molières animée par Zabou Breitman en différé à 22h50 sur France 2. Moment de grâce, de rire, d’émotions, mais aussi parfois de gène et de longueur, Sceneweb revient sur 5 moments marquants de l’histoire de ce rendez-vous incontournable.

1) « Ce n’est pas ceci ou cela, mais ceci et cela »

En 1988, un an après la création de la cérémonie, Laurent Terzieff reçoit le Molière du meilleur metteur en scène pour Ce que voit Fox. Il prononce alors un discours fédérateur, soulignant la pluralité des théâtres, qu’ils soient pour rire ou pour pleurer, privés ou subventionnés.

2) « Quelqu’un m’a dit »

En 2011, Michel Fau marque les esprits dans plusieurs théâtres parisiens (les Bouffes du Nord puis l’Œuvre) avec son Récital emphatique. Lors de la cérémonie annuelle, il reprend « Quelqu’un m’a dit » de Carla Bruni, alors épouse du Président de la République, dans une version particulièrement déjantée et grandiose.

3) « Quand j’étais petite, mes parents m’ont inscrite à un atelier théâtre… »

En 2017, alors que « l’affaire Polanski » resurgissait comme elle le fait épisodiquement depuis plusieurs années, Blanche Gardin fait une blague qui semble jeter un froid (feint ?) sur le plateau. Gaël Kamilindi et Nicolas Bedos ne semblent pas vraiment savoir quoi faire…

4) « Je te laisserai faire entièrement »

De la main de Fabrice Luchini, Michel Bouquet a reçu le Molière d’honneur en 2014. Deux ans plus tard, Bouquet récompense Luchini. Ce dernier se lance alors dans un discours où se mêle amusement des foules et admiration sans bornes pour l’un de ses maîtres.

5) « Une seule solution : l’abrogation ! »

Parceque le théâtre c’est une symbiose entre ceux qui sont sous les projecteurs et ceux qui les allument, en 2004 au Théâtre des Champs-Élysées, quelques mois après l’annulation du Festival d’Avignon, les intermittents du spectacle clament leur colère sur scène et parviennent à faire annuler la cérémonie.

Hadrien Volle – www.sceneweb.fr